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Séminaire Economie
Publique, Institutions & Organisations CES, U. Paris I, & PSE |
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Symposium
sur la prévision électorale Mardi
10 avril 2012, 14h-19h Maison des Sciences Economiques, salle du 6e 106-112 bd de l’hôpital – Paris 13e |
Les sondages sur les intentions
de vote monopolisent largement le champ médiatique de la prévision électorale
pour la prochaine présidentielle. Or, il existe d’autres méthodes de prévision
développées par des chercheurs en science politique, mais aussi, de façon
peut-être plus étonnante, par des économistes. L’objet du symposium est de
présenter et discuter ces approches académiques, d’en saisir la portée, d’en
comprendre les limites et d’en confronter les résultats. Programme 14h00 Accueil des participants par Jean-Marc Tallon, directeur du CES,
et Patricia Vornetti, organisatrice 14h10-15h "Que doit-on
prévoir, rapport droite-gauche ou nom du vainqueur final ?" L’idée centrale de cette communication est que, pour
prévoir le résultat d'une élection, il ne suffit pas de connaître les
préférences des électeurs entre les deux principaux candidats. Il faut
connaître leur ordre de préférence sur l'ensemble des candidats possibles -
ou, tout du moins, ceux qui sont susceptibles de peser sur l'élection. Ce
papier s’appuie sur l’exploitation d'un questionnaire qui permet de prévoir à
la fois les scores de 1er tour et les résultats de 2nd
tour. Discutant : Jean-François Caulier, CES-UP1 15h-15h50 "L'analyse
spatiale des votes et les élections présidentielles de 2012 - La gauche
sera-t-elle battue à nouveau en 2012 ?" Bertrand Lemennicier,
UP2
Face à Nicolas Sarkozy, les
socialistes, et donc François Hollande leur candidat, apparaissent – si l'on en croit les sondages – en position favorable pour l'emporter au
deuxième tour. L'analyse spatiale des votes, que nous utilisons pour prévoir
l’issue de la prochaine élection présidentielle permet : 1) de nuancer fortement
les résultats annoncés par les sondeurs puisqu’elle prévoit la possibilité
d’un échec de François Hollande mais aussi
2) de comprendre les stratégies et tactiques des candidats et des
partis lors de la campagne électorale, compte tenu de la distribution
bimodale de l'électorat français (qui prévaut sous les IIIème, IVème et Vème
Républiques). Discutant : Jean-François Laslier,
CNRS & Ecole Polytechnique 15h50-16h40 "Vote
et popularité - Prévision pour l'élection présidentielle de 2012" Antoine
Auberger, UP2 & CES Cet article propose un modèle permettant d’expliquer et
de prévoir le résultat du 2nd tour des élections présidentielles
françaises par département et au niveau national. Le modèle met en évidence
l’influence de la différence de la popularité entre la gauche et la droite,
d’une variable partisane et d’une variable localisme dans l'explication du
vote pour la gauche au 2nd tour des élections présidentielles
françaises (en cas de duel gauche modérée/droite modérée). Pour l’élection
présidentielle de 2012, il prévoit un score d’un peu moins de 47% pour N.
Sarkozy face à F. Hollande au 2nd tour. Discutante : Christine Fauvelle-Aymar, U. Tours 16h40-17h10 Pause 17h10-18h "Modèles
prédictifs du vote d'extrême droite en France : Marine Le Pen 2012" Gilles Ivaldi, URMIS-U.
Nice (co-auteur : Jocelyn Evans,
U. Salford) La
prédiction du vote d’extrême-droite en France est un des rares cas de modèles
prédictifs appliqués à des partis ‘tiers’ dans la littérature. Cette
communication se centre sur un modèle structurel prédictif du vote en faveur
du Front national (FN) aux élections présidentielles et législatives en
France, dont la validité a été testée ex-post avec succès pour la période
1974-2007. La succession intervenue en 2011 et l’arrivée de Marine Le Pen à
la tête du parti posent toutefois un ensemble de questions. Dans une première
partie, notre modèle original est appliqué sui generis à l’élection
présidentielle de 2012. Dans une seconde partie, nous proposons une méthode
d’ajustement basée sur l’analyse des élections cantonales de 2011, pour
tenter d’évaluer un possible effet de ‘leadership’. Nos estimations sont
enfin confrontées avec les données de popularité, d’intentions de vote et, de
manière expérimentale, avec les résultats d’une enquête ‘experts’. L’ensemble
des résultats convergent pour démentir l’hypothèse d’une vague d’ampleur
significative en faveur de la candidate d’extrême droite en avril 2012. Discutante : Elvire Guillaud, CES-UP1 18h-19h Table ronde
rassemblant l’ensemble des intervenants de l’après-midi Animateur :
Nicolas
Sauger,
CEE-Sciences Po Les intervenants : Antoine Auberger,
Jean-François Caulier, Christine Fauvelle-Aymar, Elvire Guillaud, Jean-Dominique Lafay, Jean-François Laslier et
Bertrand Lemennicier sont enseignants-chercheurs en
économie, spécialisés dans l’analyse économique du politique et des choix
collectifs. Gilles Ivaldi et Nicolas Sauger sont chercheurs en sciences politiques,
spécialisés en analyse électorale. Contact : Patricia Vornetti, CES-UP1 – patricia.vornetti@univ-paris1.fr – 01 44
07 81 04 |
Centre d’Economie de la Sorbonne
–Maison des Sciences Economiques – 106-112 bd de l’hôpital – Paris 13e
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